Objectif du projet Rassi Chodoni (photo novembre 2009)

L’APEB souhaite :
 Raisonner les pratiques agricoles pour mieux les adapter aux caprices du site et tendre progressivement vers une agroforesterie au service de la protection de l’environnement,
 Lutter contre l’érosion du sol et les glissements de terrain en passant entre autre par la plantation d’essences agroforestières, structurantes et autres essences,
 Donner au site une vocation socioculturelle notamment par la plantation d’arbres et arbustes fruitiers et en particulier la « pomme cannelle » et « le tsinavou » qui ont fait la fierté de Bouéni jusque dans les années 70 et 80,
 Eradiquer progressivement la corbeille d’or qui est une peste végétale redoutable et qui a mis en péril la biodiversité du site,
 Faire du site un parc conservatoire tant sur le plan faunistique (ornithologie et autres) que floristique par le développement d’un « Grenier conservatoire » notamment pour les différentes variétés de manguiers, agrumes jacquiers, cerisiers, goyavier…de Mayotte,
 Créer des aménagements et infrastructures éco-touristiques notamment la mise en place de jardins botaniques, de farés sur les points de vu et espaces remarquables. Des itinéraires de randonné pédestres seront également aménager pour l’accueil du public et en soutien du développement économique local. Ces sentiers seront raccordé aux autres réseau de la commune : sentiers Padza, Pwédza…

Projet Rassi Chodoni (photos : janvier 2004)

Le projet consiste à stabiliser et conserver les 26,07 hectares (levé GPS) qui composent la pointe de la commune de Bouéni appelé Rassi Chodoni. Il s’agit de préserver l’aspect naturel du lieu, lui conférer une valeur patrimoniale et le mettre en valeur au travers des actions éco-touristiques, socioculturelles et conservatoires.
Le site en question est très accidenté avec des forts dénivelés et il est perché sur le littorale. La structure sableuse du sol la rende très instable et sensible à l’érosion surtout en saison de pluies. Un phénomène d’autant plus soutenu que la quasi-totalité du site est soumis, depuis, 2005, à des activités agricoles avec des pratiques culturales traditionnelles à conséquences environnementales désastreuses.

Bénara, à la découverte du patrimoine naturel

Les forêts des Monts Béna, au centre de l'île, constituent l'un des plus merveilleux patrimone naturel terrestre de Mayotte. Pour préserver ce bien commun de l'humanité, il faut le connaître, le sentir et le vivre pour mieux le défendre. (sortie pédagogique 2005)

Des efforts récompensées

Les résultats remarquables que l'on peu voir aujourd'hui sur ces photos est avant tout est la récompense des efforts de la population locale, et en particulier les femmes du village de Bouéni. Ce sont ces mamans qui ont tant donnée pour leur patrimoine, pour leurs enfants ainsi que les générations futures.

Des résultats très encourageants

Une gande campagne de reboisement a été effectué entre 2001 et 2004 pour préserver ce patrimoine naturel inestimable qui la rivière de Bouéni et les résultats sont très encourageant.

Sensibilisation à l'environnement

L’APEB a commencée ses actions par la sensibilisation de la population sur la gravité de la situation et la nécessité d’agir très rapidement. Face au fatalisme de la population, l’association a rencontrée beaucoup de résistances et des critiques très dures mais elle n’a jamais abandonnée.

APEB, née d'une rivière en agonie

La rivière de Bouéni est la seule de la commune à avoir de l’eau de manière permanente toute l’année. En 2000, son tarissement n’est plus qu’une question de temps. A cela s'ajoutait des graves problème d'insalubrité dans le village. Face aux enjeux écologiques et socioculturels lié à cette rivière des jeunes du village volontaires se sont organisés en association pour réagir. C’est ce qui est à l’origine de la création de l’Association pour la Protection de l’Environnement à Bouéni (APEB).